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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 05:57

Même si, aujourd’hui, l’on attend le facteur avec moins d’impatience dans les foyers reliés à Internet, sa silhouette familière bat toujours la campagne. Pourtant la poste en tant qu’institution est de moins en moins visible dans les secteurs ruraux. Et il ne semble pas que cette situation s’améliorera dans l’avenir.

Certes, depuis le 26 janvier 2011, le réseau de la poste territoriale est régi par un nouveau contrat passé entre l’Etat, représenté par trois ministres (économie, ruralité et industrie), la Poste et l’Association des Maires de France. L’objectif, dit-on, est de garantir une présence postale pérenne, en particulier en milieu rural.

Ce document traduit également les « progrès » réalisés depuis le vote, le 8 février 2010, d’une loi qui prévoit notamment au minimum 17 000 « points de contact » pour ce réseau.

En outre, le dit contrat prévoit, avant toute modification significative de l’offre de service des dits points de contact, une concertation locale, un diagnostic des perspectives d’évolution du territoire partagé entre le maire et les représentants locaux de la poste.

Mais, comme le pays compte plus de 36 000 communes, cela veut dire que moins d’une commune sur deux en bénéficiera. Et pour des communes comme Brignac, où, depuis longtemps, il n’y a plus ce type de « point de contact », on est en droit de se demander quel intérêt pour celles-ci  et à quoi serviront les quelques 170 millions d’euros par an (au lieu 135 auparavant) prévu pour financer cette « présence postale territoriale ».

En l’absence de tout  commerce tel qu’épicerie, bureau de tabac, bar ou autre, le site public à Brignac comme dans nombre d’autres communes rurales est la mairie. Les dirigeants de la poste ont dit y songer. Nous leur en faisons volontiers crédit.

A notre humble avis, ce contrat devrait concerner bien plus que 17 000 points de contact. A moins que la poste ne soit déjà plus un service public. Et les mairies seraient en droit de bénéficier d’une redevance, en contrepartie de ce service. Sinon ce serait faire payer le contribuable et  l’usager, souvent le même, donc deux fois.

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